mardi 28 janvier 2014

Cake aux Carambars

Le problème avec les Carambars c'est que ça reste collé aux dents. Je ne sais pas  comment ça se passe pour vous mais moi ce que je préfère c'est les faire fondre et les cuisiner. Le week-end dernier en faisant mes placards, j'ai retrouvé une vingtaine de Carambars qui s'ennuyaient ferme. J'ai donc décidé de les passer à la casserole avec une petite recette toute simple testée au printemps dernier : le cake aux carambars. Et vous savez quoi ? en compagnie d'une brunoise de mangue fraîche, c'était pas mal du tout !
Mais au fait, vous saviez, bien sûr, que la fin des blagues Carambars #cetaituneblague




Il faut :
- 20 carambars
- 150 g de farine
- 140 g de beurre
- 10 cl de lait
- 3 œufs
- 90 g de sucre
- 3 pincées de sel
- 1/2 sachet de levure

Faire fondre à feu doux les Carambars dans le lait et le beurre. Bien mélanger, laisser tiédir.
Battre les œufs entiers, ajouter la farine, la levure, le sel, le sucre.
Ajouter les Carambars fondus à la préparation.

Verser dans un moule à cake. Cuire environ 45mn à 190°. Vérifier la cuisson avec un couteau et prolonger la cuisson si nécessaire. 

samedi 25 janvier 2014

Petits flans au poireau, noix et curry

Joli succès à l'Apéro-dessin ce vendredi soir pour mes bouchées poireau-noix-curry. Même si j'avais eu la main un peu lourde sur le sel, il n'en est pas resté une miette c'est donc le signe que cette recette est approuvée, alors la voici pour celles et ceux qui y ont goûté et pour les autres.

























Il faut (pour 30 bouchées, 2 moules silicone de 15 alvéoles)
- 2 œufs
- 25 cl de crème
- 2 beaux poireaux
- 1 petite cuillère à café de curry
- 1 belle poignée de cerneaux de noix
- 1 cuillère à soupe de maïzena
- huile d'olive, beurre
- sel, poivre

Nettoyer les poireaux, supprimer le vert dur,  découper en très petits morceaux. Faire revenir à couvert au beurre et à l'huile d'olive jusqu'à ce qu'ils soient cuits.
Préparer l'appareil à flan : battre les œufs, ajouter la cuillère de maïzena et de curry, bien mélanger pour supprimer les grumeaux puis ajouter la crème,  les noix concassées puis la fondue de poireaux. Poivrez et saler (légèrement). Verser dans des moules en silicone peu profonds.
Cuire à 180° environ 20 mn. Attention : la cuisson dépend des moules utilisés, le flan ne doit plus être liquide sur le dessus.

Je n'ai pas encore essayé mais cette recette a sans doute plusieurs variantes intéressantes : remplacer le curry et les noix par des lardons, du chorizo, ou du fromage bleu, du parmesan, des noisettes etc…

mercredi 22 janvier 2014

Potée de chou provençale

Cette recette me vient de la mère d'une amie d'enfance. Pendant longtemps j'ai cru que c'était la vraie recette de la potée, jusqu'à ce que je découvre que ça n'avait strictement rien à voir excepté peut être la présence du choux vert. Mais ça n'a aucune importance : c'est une super recette que je suis heureuse de transmettre à mon tour à tous les heureux propriétaires d'une cocote minute, ustensile nécessaire à la réalisation de plat chaleureux toujours très bien accueilli en hiver.





Il faut (4 personnes) :
- 4 côtes de porc avec os
- 4 belles tranches de poitrine salée (au moins 1 cm d'épaisseur)
- un beau chou vert frisé
- 8 pommes de terre 
- 3 oignons
- 1 verre de coulis de tomates ou de tomates concassées
- 2 verres de vin blanc
- 1 cuillère à soupe de beurre
- huile d'olive
- sel, poivre et herbes de Provence

Trancher le  chou en 8 et découper chaque quartier en fines lamelles.  Mettre l'oignon haché et les lanières de choux dans l'autocuiseur, faire revenir au beurre et à l'huile d'olive entre 5 et 10 mn (la cocotte doit être quasiment remplie de choux). Arroser avec les 2 verres de vin blanc et 2 verres d'eau, saler, poivrer. Fermer la cocotte, cuire 15 mn avec la soupape.
Pendant ce temps éplucher les pommes de terre (si elles sont grosses les couper en deux) les faire dorer entières dans une poêle à l'huile d'olive environ 10 mn. Découper les tranches de poitrine en 4 morceaux.
Ouvrir la cocotte : la cuisson du chou l'a fait diminuer de volume. Ajouter les pommes de terre et les morceaux de poitrine, mélanger pour qu'ils soient dans le choux. Ajouter 1/2 verre de coulis, une bonne cuillère à café d'herbes de Provence et disposer les côtes de porc sur le dessus. Saler, poivrer, verser le restant de tomate et à nouveau des herbes de Provence. Fermer la cocotte, cuire 25 mn avec la soupape. Servir et se régaler...

lundi 20 janvier 2014

Poires au vin rouge et épices

C'est un dessert léger qu'il faut préparer la veille pour laisser aux poires le temps de bien absorber les épices. Je prends plutôt des poires de petite taille, des Williams pas trop mures par exemple. Il faut des poires qui "tiennent" bien à la cuisson. Cette fois j'ai trouvé des "Rocha" ou "Rochas", petites poires du Portugal bien parfumées, quasiment sans pépins et de taille parfaite pour tenir debout dans la casserole immergées dans le vin. J'aime beaucoup ce dessert, mais ce que je préfère dans les "poires au vin" je crois bien que c'est le vin aux épices...    




Il faut :
- 10 petites poires
- 1,5 L de vin rouge
- 120g de cassonade
- 2 cuillères à soupe de miel
- 1 étoile de badiane
- 1 bâton de cannelle
- 1 gousse de vanille fendue et coupée en 2
- 5 grains de poivre noir
- 1/2 orange découpée en rondelles
- 2 rondelles de citron
(- 1 clou de girofle facultatif)

Mettre tous les épices, les tranches d'oranges et de citron, le sucre et le miel dans le vin rouge. Porter à ébullition puis retirer du feu. Laver puis éplucher les poires en gardant la queue. Mettre les poires dans le vin, cuire à feu doux pendant 20 à 30mn jusqu'à ce que les poires soient bien tendres. Laisser refroidir puis placer au frigo pour déguster bien frais le lendemain.



dimanche 19 janvier 2014

Gnocchis à la pomme de terre

Je me souviens des gnocchis de ma grand-mère piémontaise. Elle les préparait sur une grande planche en bois, le dimanche pour le déjeuner de famille. J'étais trop jeune pour apprendre à les faire et quand ma grand-mère est partie nous n'avons plus mangé de gnocchis pendant plusieurs années. Et puis mon oncle Jean-Louis a repris le flambeau : il s'est mis à préparer des gnocchis à la sauce tomate chaque année le matin du 1er janvier (Oui, je sais c'est une étrange coutume...)
Il utilise de la crème fraîche épaisse, je ne suis pas absolument certaine que ce soit la recette de ma grand-mère mais on fait comme si, et sa recette a été adoptée.



Il faut (pour 6 personnes) :
- 1 belle pomme de terre par personne (choisir des pommes de terre vieilles comme pour la purée)
- 400g de farine pour 600g de pommes de terre cuites (2/3 de farine, peser la chair des pommes de terre après cuisson)
- 1 pot de crème fraîche épaisse entière de 20cl
- 1/4 de cuillère à café de sel

Faire cuire les pommes de terre avec la peau. Le éplucher et les écraser encore chaudes à la fourchette ou au moulin à légume. Laisser tiédir puis ajouter la farine, le sel et  la crème. Pétrir pour former une boule de pâte qui doit rester encore un peu collante. N'ajoutez pas de farine : plus on en met et plus les gnocchis sont lourds. Séparer la pâte en une dizaine de morceaux.  
Sur un plan de travail fariné former des boudins avec chaque morceau puis découper en petits tronçons.
Là on peut  rouler chaque morceau sur le dos d'une fourchette pour strier les gnocchis ou pas. Personnellement  je le fais ou pas en fonction du temps dont je dispose : c'est une opération longue qui n'est pas vraiment utile à mon avis.

Faire bouillir une grande quantité d'eau salée et y plonger les gnocchis. Ils sont cuits lorsqu'ils remontent à la surface : les récupérer avec une écumoire et les réserver dans un plat avec un peu de beurre ou d'huile d'olive. Attention : pour de  grosses quantités il est préférable de les faire cuire en 2 ou 3 fois. Assaisonner le plat de gnocchis avec une sauce tomate, un pesto, ou bien les faire revenir dans un  beurre de sauge additionné de parmesan, et régalez-vous !





jeudi 16 janvier 2014

Tarte au potiron et magret de canard "de Stéphane Marie"

Cette recette a son origine dans "Silence ça pousse" l'émission de France 5 sur les jardins. Il y a quelques années de ça, je suis tombée un jour en zappant sur Stéphane Marie qui annonçait sa recette. Je l'ai aussitôt notée et j'ai préparé cette tarte dans la foulée. Ce tout premier essai ayant été largement approuvé, la tarte au potiron et magret de canard "de Stéphane Marie" est entrée dans les recettes de famille. 
Dans mes cahiers, j'ai aussi un excellent caviar d'aubergine qui vient de Philippe Torreton et un magnifique Gaspacho qui vient… d'Orlando. Mais ceci est une autre histoire.





Il faut :
- une pâte brisée
- 3 beaux oignons découpés très finement
- 800g de potiron en cubes
- une tablette de bouillon cube de volaille
- 10cl de crème fraiche épaisse
- 1/4 de cuillère à café de poudre de gingembre
- une vingtaine de lamelles de magret de canard séché (nature ou fumé selon vos préférences)
- une vingtaine de lamelles de Comté
- sel, poivre, huile d'olive

Faire précuire la pâte à tarte 10mn environ.
Pendant ce temps préparer une compotée d'oignons en faisant cuire les oignons à l'huile d'olive et à feu doux.
Cuire les cubes de potiron à l'étouffée avec très peu d'eau (3 ou 4 cuillères) et le bouillon cube écrasé en poudre jusqu'à ce qu'il soit très fondant. Le faire égoutter dans une passoire pour supprimer le jus éventuel.
Écraser le potiron à la fourchette avec la crème et le gingembre pour en faire une purée.
Sur le fond de pâte précuit étaler la compotée d'oignons, disposer les tranches de magret puis couvrir de purée de potiron et finir avec les lamelles de Comté. Cuire à four moyen 180° environ 40 mn.
Déguster chaud ou tiède avec une salade.





dimanche 12 janvier 2014

Soufflé glacé aux clémentines, oranges confites et croustillant praliné

Je découpe assez régulièrement des recettes dans les magazines de cuisine. J'en ai une pleine boite et je fais le tri une fois par an pour les congés de noël histoire d'éliminer "ce que je ne ferai jamais" et de faire de la place pour l'année suivante. Cette année c'est une vielle recette de soufflé glacé aux clémentines que j'ai eu très envie d'extraire définitivement de la boite en la testant pour le soir du 31 décembre.
Le problème avec les recettes sur papier glacé c'est que le résultat n'est parfois pas du tout à la hauteur de la promesse et quand ça arrive c'est très énervant. Lorsque j'ai goûté la préparation avant la mise au congélateur le goût n'était pas du tout là alors j'ai dû modifier la recette et c'est devenu un soufflé glacé aux clémentines, oranges confites et croustillant praliné.



Il faut (pour 6 à 8 soufflés)
- 10 clémentines
- 100 g de sucre
- 30 cl de crème liquide entière
- 4 blancs d'œufs
- 2 cuillère à soupe de liqueur de mandarine ou de Grand Marnier
- une grosse poignée de zestes d'oranges confite hachés très fin
Pour le croustillant praliné
- 100 g de pralinoise (chocolat à fondre au praliné)
- 1/2 boite de gavottes (biscuits crêpes dentelles)

Râper le zeste de 2 clémentines (attention : ne prenez pas la partie blanche qui est amère). Presser les clémentines nécessaires pour obtenir 8cl de jus, mélanger avec le sucre et cuire en sirop très épais. Filtrer le sirop pour supprimer les zestes. Monter les blancs d'œufs en neige, verser le sirop de clémentines chaud en filet tout en continuant de fouetter jusqu'à ce que la préparation refroidisse. Battre la crème en chantilly très ferme, l'incorporer délicatement à la préparation aux blancs d'œufs avec l'orange confite et la liqueur.
Chemiser les ramequins de papier sulfurisé en laissant dépasser la collerette de 2 bons cm sur la hauteur. Remplir les ramequins et faire prendre au congélateur pour 3h minimum.
Peler à vif et taillez les clémentines restantes en salade de fruit, réserver au frais en ajoutant éventuellement un peu de liqueur. Faire fondre le chocolat au bain marie. Écraser les gavottes et mélanger au chocolat fondu.
Étaler cette pâte entre deux feuilles de papier sulfurisé, placer au frai pour faire durcir.
Au moment de servir : démouler les soufflés, verser par-dessus une cuillère de salade de clémentines, et décorer avec des étoiles découpées à l'emporte-pièce dans le croustillant praliné bien froid.


jeudi 9 janvier 2014

Salade de riz aux épinards

Parmi mes magazines de cuisine favoris il y a le très beau "Zeste" que je suis depuis sa création en 2012. La recette du jour vient du numéro de septembre-octobre 2013. Je l'avais mise de côté à cause de la superbe photo de cette salade qui me faisait de l'œil chaque fois que j'ouvrais ce numéro. 
Je ne suis pourtant pas une adepte des salades de riz. Je crois même que je n'en ai pas préparé depuis le temps lointain où j'étais étudiante. Mais celle-ci est différente, croquante, colorée, pleine de saveur et de surprises. Et parce que je viens tout juste d'y goûter je vous garantis que vous devriez l'essayer très vite !


Il faut (pour 2 parts) :
- 2 verres de riz basmati
- 1 sachet de pousses d'épinards (100g)
- une cebette (ou oignon vert)
- une belle poignée de raisins secs
- une belle poignée de pignons
Sauce :
- le jus d'1/2 orange
- 2 cuillères à soupe d'huile d'olive
- 1/2 cuillère à soupe de vinaigre balsamique blanc
- Sel, poivre

Cuire le riz à l'eau salée. L'égoutter et le laisser tiédir. Découper la cebette en fines rondelles. Faire griller les pignons à la poêle. Préparer la sauce en mélangeant tous les ingrédients.

Dans un saladier mélanger les pousses d'épinards et le riz tiède, verser une partie de la sauce, ajouter les pignons et les raisins, arroser du reste de la sauce. Servir et se régaler.


mardi 7 janvier 2014

Mon anchoïade "soleil d'hiver"

L'apéro de samedi l'a confirmé une nouvelle fois : rien de mieux qu'une bonne anchoïade en plein hiver pour faire le plein de soleil et de bonne humeur.
Si vous avez lu le blabla qui précède chacune de mes recettes (ou si vous faites partie de mes amis), vous savez déjà que je n'aime pas le poisson. Aussi curieux que cela puisse paraître, je mange les filets d'anchois dans la salade niçoise et j'aime l'anchoïade, cette sauce typiquement provençale. Je la prépare à ma manière : c'est à dire avec un gros morceau de beurre. L'anchoïade en Provence c'est comme le gratin dauphinois à Grenoble, chacun a sa recette, alors voici la mienne, et pour le gratin dauphinois il faudra revenir plus tard...



Il faut :
- 160g de filets d'anchois à l'huile égouttés
- 1/2 verre de bonne huile d’olive
- 60g de beurre mou (à sortir du frigo 20mn avant)
- 2 gousses d’ail
- du poivre
Variante : ajouter 2 cuillères de câpres

Mixer tous les ingrédients, goûter pour l’assaisonnement.
Réserver au frais mais sortir du frigo 10 mn avant de déguster : le beurre durcit au frigo, il faut mettre l'anchoïade à température ambiante pour pouvoir saucer.
On peut l'utiliser avec des légumes crus ou cuits découpés en bâtonnets : concombre, courgette, carotte, fenouil, poivron, endives, choux fleur, tomates, cébette, radis, champignons de Paris, avocat, sucrines etc… et/ou la tartiner sur des tranches de pain grillés.
On peut aussi l'utiliser comme sauce avec des spaghettis, des brocolis et des olives noires par exemple.


samedi 4 janvier 2014

Velouté d'asperges vertes au chèvre frais

Un peu de verdure après les fêtes ce n'est pas du luxe, alors voici la recette d'un petit velouté tout doux que je prépare avec des asperges surgelées en dehors de la saison. Attention : n'essayez pas avec des asperges en conserve : ça ne fonctionne pas. Par contre avec des asperges fraîches c'est mieux, j'avoue, mais hélas il est encore loin le printemps et ses bottes d'asperges vertes !



Il faut (pour 4 assiettes)
- 600g d'asperges vertes surgelées (Picard)
- 1 bel oignon
- 1 cuillère à soupe d'huile d'olive
- 20 cl de crème allégée
- 1/2 de L de bouillon préparé avec 1 tablette de bouillon de légumes (ou poulet éventuellement)
- 1 bon fromage de chèvre frais

Découper les asperges en petits tronçons, les faire revenir avec les oignons à l'huile d'olive pendant environ 5mn. Mouiller avec le bouillon. Laisser mijoter à petit bouillon jusqu'à ce que les asperges soient bien tendres (c'est rapide si les tronçons sont petits). Passer au mixer avec la crème, passer au tamis, saler à votre goût. Servir accompagné de miettes de fromage de chèvre frais bien poivré.

jeudi 2 janvier 2014

Baba au rhum

Après avoir longtemps hésité j'ai finalement opté pour le parfait dessert du 1er janvier : léger, moelleux, frais et fruité. Cette recette de baba n'est pas la recette traditionnelle dans laquelle il faut pétrir la pâte et la faire lever, elle est plus simple et plus rapide mais je garanti qu'on ne fait pas la différence. Elle vient d'une ancienne collègue de travail de ma mère, du temps où les blogs n'existaient pas et où on s'échangeait les recettes sur des feuilles de papier, dans la famille on dit toujours que ce dessert c'est "le baba de Mme Héloury".


Il faut :
Pour le baba :
- 1 œuf
- 2 cuillères à soupe de sucre fin
- 4 cuillères à soupe de lait
- 1 verre de farine
- 1 sachet de levure Alsa
Pour le sirop :
- 2 verres d'eau
- 150g de sucre
- 1 sachet de sucre vanillé
- 7 cuillères à soupe de rhum brun

Beurrer et fariner un moule à baba, faire tomber l'excédent de farine et tapant le moule à l'envers.
Mélanger le jaune d'œuf, le sucre et 1 pincée de sel jusqu'à ce que le mélange blanchisse. Ajouter le lait, la farine tamisée, la levure, bien mélanger. Monter le blanc d'œuf en neige et l'incorporer délicatement à la pâte.
Verser la pâte dans le moule, bien la répartir, taper le moule sur le plan de travail pour qu'elle soit bien uniforme. Cuire 25mn à four doux T°6 ou 180°.
Pendant la cuisson préparer le sirop : faire bouillir l'eau, le sucre et le sucre vanillé pour obtenir un sirop, arrêter la cuisson et réchauffer juste avant de sortir le baba du four. Ajouter le rhum hors du feu. Démouler le baba dans un plat creux et verser le sirop bien chaud sur le gâteau. Il doit absorber tout le sirop, s'il en reste au fond du plat le récupérer à la cuillère et arroser à nouveau le baba. Il est aussi possible de verser le sirop directement dans le moule à la sortie du four et de démouler le baba une fois qu'il a absorbé tout le sirop.
Mettre au frais au moins 2h. Il est tout à fait possible de le préparer la veille.
Servir avec une salade de fruits frais et de la chantilly, c'est comme ça que je le préfère.





mercredi 1 janvier 2014

Poulet au vin jaune et morilles

Cette année, pour le souper du réveillon,  j'ai cuisiné un superbe poulet au vin jaune et morilles. Ce vin blanc du Jura très aromatique se déguste avec des noix fraîches, des fruits secs, du foie gras, du comté et entre dans la recette traditionnelle de la "poularde aux morilles".
Cette délicieuse recette avait été testée à 4 mains avec Alain un dimanche matin quelques temps après  la 17e édition du Festival Le Millésime : nos convives d'alors avaient juste trouvé que les quantités n'étaient pas suffisantes !



Il faut, pour 6 personnes :
- 1 poulet fermier label rouge découpé (environ 1,8 kg)
- 5 échalotes émincées
- 40 cl de vin jaune
- 70 cl de crème liquide
- 300 g de morilles surgelées (chez Picard, 2 sachets de 150g) ou plus pour les très gourmands...
- 30 g de beurre (environ), 1 cuillère d'huile d'olive
- sel, poivre

Mettre les morilles surgelées à tremper dans un saladier d'eau tiède.
Dans une cocotte en fonte faire revenir les échalotes au beurre 3mn environ avec une pointe d'huile d'olive pour éviter que le beurre noircisse, ajouter les morceaux de poulet. Saler et poivrer, laisser colorer 5mn sur chaque côté.
Couper les grosses morilles en 2, bien les rincer pour enlever tout le sable, les ajouter au poulet (Attention : gardez l'eau de décongélation). Mouiller avec le vin jaune.
Filtrez le jus de décongélation (avec un papier filtre type filtre à café), en ajouter 3 verres dans la cocote. Laisser mijoter 1/4 d'heure à couvert puis ajouter la crème. Mélangez, couvrez et laissez cuire à petit frémissement pendant 1h.
Après 1h, retirez le couvercle, retirer le maximum de gras de cuisson qui est remonté à la surface et cuire encore 20mn à découvert. Sortir les morceaux de poulet et les réserver. Faire réduire la sauce aux morilles selon l’onctuosité désirée et ajouter le poulet en fin de cuisson pour le réchauffer. 
Servir bien chaud avec des pâtes fraîches.